Ce garçon est arrivé après le succès de Tatsunoko mais a été l'un des représentants des plus importants à l'export, lors de l'ouverture des marchés européens et américains au manga.
C'est dingue de se dire que ses shonens ont modelé toute une industrie. Une puissance de travail phénoménale, beaucoup de passion dans ce qu'il faisait, mais la machine l'a vite dépassé. Si je me rappelle bien, durant l'arc buu, il a souhaité inclure la légèreté de l'époque dragon ball, sans parler des animés de remplissage qui laissaient le temps à l'auteur d'écrire le manga...c'est presque systématique aujourd'hui.
Seul One piece est finalement parvenu à égaler le succès et la longévité de DBZ, mais bon, une quête sans fin, de l'animation hebdomadaire à la qualité parfois très discutable...Comme en jeux vidéo, l'industrie ne cherche pas la création, plutôt une rente. Il est également en partie responsable de ça. Cependant, à la différence de l'ouest, l'est donne au client ce qu'il veut (shonen, shojo, seinen etc...), chez 'nous' le média sert trop souvent de medium à des fins nettement moins sympathiques, comme l'a souligné larry fink avec sa formule désormais célèbre "il faut contraindre les comportements".
Comme Lucas, il reste un pilier de notre sous culture (au japon, un manga, ça se feuillette, puis ça se jette, rien de pérenne), qu'on aime ou pas, il habitera notre imaginaire pour le restant de nos jours.
Nous voici orphelins...
RépondreSupprimerCa a été un drôle de choc.
RépondreSupprimerCe garçon est arrivé après le succès de Tatsunoko mais a été l'un des représentants des plus importants à l'export, lors de l'ouverture des marchés européens et américains au manga.
C'est dingue de se dire que ses shonens ont modelé toute une industrie. Une puissance de travail phénoménale, beaucoup de passion dans ce qu'il faisait, mais la machine l'a vite dépassé. Si je me rappelle bien, durant l'arc buu, il a souhaité inclure la légèreté de l'époque dragon ball, sans parler des animés de remplissage qui laissaient le temps à l'auteur d'écrire le manga...c'est presque systématique aujourd'hui.
Seul One piece est finalement parvenu à égaler le succès et la longévité de DBZ, mais bon, une quête sans fin, de l'animation hebdomadaire à la qualité parfois très discutable...Comme en jeux vidéo, l'industrie ne cherche pas la création, plutôt une rente. Il est également en partie responsable de ça. Cependant, à la différence de l'ouest, l'est donne au client ce qu'il veut (shonen, shojo, seinen etc...), chez 'nous' le média sert trop souvent de medium à des fins nettement moins sympathiques, comme l'a souligné larry fink avec sa formule désormais célèbre "il faut contraindre les comportements".
Comme Lucas, il reste un pilier de notre sous culture (au japon, un manga, ça se feuillette, puis ça se jette, rien de pérenne), qu'on aime ou pas, il habitera notre imaginaire pour le restant de nos jours.
Hodie Mihi, cras tibi.